Ainsi, avec la même quantité d'alcool, une femme deviendra dépendante plus vite qu'un homme. Et les symptômes de l'alcoolisme sont les mêmes pour les deux sexes : la perte de contrôle, le changement de la tolérance, la dipsomanie, la conscience alcoolique, la dégradation sociale et bien d'autres.
Les femmes comme les hommes utilisent les mêmes moyens de défense psychologique pour s'opposer à leurs proches en commençant par nier le problème («tout est bien», «je peux contrôler mon état», «l'alcool ne m'empêche pas» etc.) et en terminant par des promesses d'arrêter de boire sans une aide médicale. L'alcoolisme féminin a les mêmes conformités que l'alcoolisme masculin.
Le fait que les femmes deviennent dépendantes plus vite que les hommes ne signifie pas que les femmes alcooliques se dégradent plus vite. C'est un processus individuel. La question de la dégradation n'est pas si simple. Très souvent, une personne qui arrête d'abuser de l'alcool recommence un mode de vie normal et la dépression même la plus profonde disparaît.
Il y a encore une erreur. Il existe l'opinion que l'alcoolisme féminin est incurable. Ce n'est pas vrai ! Les femmes ont les mêmes chances de se débarrasser de leur dépendance alcoolique que les hommes. Il faut noter que l'alcoolisme féminin et masculin ont la même méthode de traitement : par l'abstinence complète de l'alcool et par le changement de la conscience.